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Mobilisation Pro-PsyClinique

22 décembre 2007

Mais de quoi parle t-on ? Nous parlons d’un

Mais de quoi parle t-on ?

Nous parlons d’un combat mené pour l’éradication du marchandage humain. Nous parlons de clinique et de l’intérêt de tout un chacun de conserver cette ultime part d’humanité qu’il reste dans les services qui traitent la souffrance mentale. Nous parlons également d’un refus de classification et de catégorisation humaine, qui utilisées de façon massive, mène vers une humanité uniforme et aseptisée, celle de l’homme malade médicamenté prisonnier de l’industrie du médicament et des laboratoires pharmaceutiques.

A l’heure où la psychopathologie clinique et la psychanalyse sont menacées, il nous faut intervenir au plus tôt. Le « Livre noir de la psychanalyse » en est l’illustration parfaite. Sorte de condamnation posthume du père fondateur de la psychanalyse, j’ai nommé Sigmund FREUD notre ami le barbu,  où les auteurs se livrent à un véritable règlement de compte à OK Coral !!

Il n’est à ce jour, pas question de critiquer la psychiatrie, au sens où elle a joué un rôle primordial dans l’histoire de la psychanalyse. De plus, la psychiatrie connaît encore et toujours des effets positifs et un intérêt de taille. Rappelons que psychiatrie et psychologie clinique peuvent être complémentaires : le psychiatre et le psychologue ne font pas le même travail ; l’un traite la maladie, l’autre le malade. Le problème ne réside pas dans la psychiatrie elle-même mais dans la possible utilisation de celle-ci et dans ses « dérivés  théoriques». Les classifications tombent parfois comme des condamnations sans appel, ou la maladie vient résumer l’être en souffrance dans  sa globalité.

L’hyper-médicamentation de notre société postmoderne, tend à faire disparaître le malade en même temps que la maladie… Il est question ici d’aliénation. Le malade soumis qu’il est aux effets du médicament, disparaît derrière un comportement lambda issu de molécules dont on connaît désormais les effets de dépendance.

Par ailleurs, l’expansion des thérapies cognitivo-comportementales ne cesse de croître. Les effets positifs de ce type de traitement semblent être largement reconnus… Mais qu’en est-il vraiment de cette forme de thérapie axée sur la rééducation ? Par rééducation, ne faudrait-il pas entendre aliénation du malade au « savoir » du thérapeute ? Finalement, ne peut-on pas dire que dans les T.C.C., héritières de la théorie pavlovienne (celle du chienchien à son maimaitre), la réponse thérapeutique du patient n’est autre que la volonté du thérapeute de mettre (ou maître…) son patient à une place « socialement acceptable » ?…

Qu’est-ce qui importe pour les personnes en souffrance psychique d’aujourd’hui et de demain ? La disparition coûte que coûte de leur maladie et d’une part de leur identité ?

Je vous invite donc tous à comprendre connaissance des différentes réunions publiques qui visent à informer le plus grand nombre, à diffuser l’information de façon massive et de bien vouloir signer la pétition « SAUVONS LA CLINIQUE »si bien sûr, vous êtes sensibles à la cause…

Stéphanie Cristiano

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